« TOUT COMME on doit faire attention à l’eau qu’on donne à un nourrisson, il faut faire attention à l’eau qu’on donne à une personne dont la santé est fragilisée par une maladie comme le cancer. » Telle est, résumée par David Servan-Schreiber, la conclusion de l’équipe réunie autour de son site (guerir.fr), qui a étudié plus de 100 articles publiés dans la littérature scientifique et de nombreux rapports gouvernementaux et interrogé plus de 40 experts. Conclusion soutenue par le WWF et par une vingtaine de scientifiques, parmi lesquels le Pr Luc Montagnier (prix Nobel de médecine), le Pr Lucien Israël (professeur émérite d’oncologie médicale), le Dr Annie Sasco (épidémiologiste, INSERM), le Pr Franco Berrino (Institut italien du cancer), le Dr David Carpenter (Institut pour la santé et l’environnement, université de New York à Albany).
Si l’eau du robinet est de bonne qualité au regard des normes, sa qualité varie selon les régions et les périodes de l’année, en raison de l’activité agricole, souligne le communiqué de guerir.fr et du WWF. Des personnes fragilisées peuvent ainsi être exposées sans le savoir à des taux de nitrates et de pesticides supérieurs aux normes. De plus, est-il relevé, ces normes n’ont pas évolué malgré les nouvelles connaissances sur les polluants à effet hormonal (certains pesticides, certaines hormones, le bisphénol A...). Il est donc conseillé aux personnes qui ont ou ont eu un cancer de ne boire quotidiennement de l’eau du robinet que si elles sont sûres de sa qualité, sinon de s’équiper d’un filtre ou d’opter pour l’eau en bouteille.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024