La voie de signalisation PD1/PD-L1 joue un rôle important dans la tolérance immunitaire de l’organisme vis-à-vis des cellules cancéreuses. La protéine PD1 et son ligand PD-L1 sont surexprimés par de nombreux cancers.
L’objectif de cette étude était d’évaluer les liens entre l’expression de PD-L1 et la survie globale (SG) de patients présentant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou.
Une étude rétrospective a été conduite en analysant les données cliniques et la tumorothèque c’est-à-dire les échantillons de tissus tumoraux colligés et « archivés » de 1989 à 2015. Les échantillons dataient donc de 8,2 à 227,5 mois. Le diagnostic avait été posé chez des patients ≥ 18 ans entre 1989 et 2015. Les caractéristiques démographiques et tumorales ont été comparées au statut de l’expression PD-L1.
L’expression de PD-L1 a été mesurée au niveau des membranes des cellules tumorales et immunitaires en choisissant différents cut-off d’expression : 1 %, 5 %, 10 %, 25 % et 50 %. La SG était mesurée à partir du diagnostic jusqu’au décès en utilisant la méthode statistique de Kaplan-Meier. Pour pouvoir affirmer que le statut PD-L1 est un facteur pronostic de SG, les modèles statistiques des risques proportionnels de Cox ont été utilisés.
Deux cent quatorze patients dont on disposait les données de suivi, la date du décès et le statut PD-L1 ont participé rétrospectivement à cet essai. La durée médiane de conservation des échantillons était de 93,3 mois. La moyenne d’âge était de 62,4 ans et 70 % des patients étaient de sexe masculin.
Les analyses réalisées montrent que les médianes de SG sont comparables entre les sous-groupes de patients présentant une expression élevée de PD-L1 et ceux n’exprimant pas ou ayant une faible expression de PD-L1 (sous-groupes stratifiés en fonction de l’expression de PD-L1 au niveau tumoral avec un cut-off ≥ 25 %, une expression immunitaire avec des cut-off ≥ 1 % et ≥ 25 %, respectivement).
Toutefois, les médianes de survie étaient plus longues pour le sous-groupe de patients avec une forte expression de PD-L1, 21,2 mois, comparativement aux sous-groupes présentant une expression plus faible, voire une absence d’expression de PD-L1 (68,9 mois versus 47,7 mois, respectivement ; p = 0,03), si on se base sur les analyses avec une expression tumorale avec un cut-off ≥ 1 %.
L’expression élevée de PD-L1 basée sur l’expression tumorale avec un cut-off ≥ 1 % semble être associée à une amélioration de la SG pour ce groupe de patients présentant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou. Le faible nombre d’échantillons et la faible puissance statistique ne permettent pas d’affirmer la valeur pronostique d’un seuil d’expression tumorale de PD-L1 ≥ 25 % et immunitaire ≥ 25 %, mais la SG de ces sous-groupes semble plus élevée.
L’objectif de cette étude était d’évaluer les liens entre l’expression de PD-L1 et la survie globale (SG) de patients présentant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou.
Une étude rétrospective a été conduite en analysant les données cliniques et la tumorothèque c’est-à-dire les échantillons de tissus tumoraux colligés et « archivés » de 1989 à 2015. Les échantillons dataient donc de 8,2 à 227,5 mois. Le diagnostic avait été posé chez des patients ≥ 18 ans entre 1989 et 2015. Les caractéristiques démographiques et tumorales ont été comparées au statut de l’expression PD-L1.
L’expression de PD-L1 a été mesurée au niveau des membranes des cellules tumorales et immunitaires en choisissant différents cut-off d’expression : 1 %, 5 %, 10 %, 25 % et 50 %. La SG était mesurée à partir du diagnostic jusqu’au décès en utilisant la méthode statistique de Kaplan-Meier. Pour pouvoir affirmer que le statut PD-L1 est un facteur pronostic de SG, les modèles statistiques des risques proportionnels de Cox ont été utilisés.
Deux cent quatorze patients dont on disposait les données de suivi, la date du décès et le statut PD-L1 ont participé rétrospectivement à cet essai. La durée médiane de conservation des échantillons était de 93,3 mois. La moyenne d’âge était de 62,4 ans et 70 % des patients étaient de sexe masculin.
Les analyses réalisées montrent que les médianes de SG sont comparables entre les sous-groupes de patients présentant une expression élevée de PD-L1 et ceux n’exprimant pas ou ayant une faible expression de PD-L1 (sous-groupes stratifiés en fonction de l’expression de PD-L1 au niveau tumoral avec un cut-off ≥ 25 %, une expression immunitaire avec des cut-off ≥ 1 % et ≥ 25 %, respectivement).
Toutefois, les médianes de survie étaient plus longues pour le sous-groupe de patients avec une forte expression de PD-L1, 21,2 mois, comparativement aux sous-groupes présentant une expression plus faible, voire une absence d’expression de PD-L1 (68,9 mois versus 47,7 mois, respectivement ; p = 0,03), si on se base sur les analyses avec une expression tumorale avec un cut-off ≥ 1 %.
L’expression élevée de PD-L1 basée sur l’expression tumorale avec un cut-off ≥ 1 % semble être associée à une amélioration de la SG pour ce groupe de patients présentant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou. Le faible nombre d’échantillons et la faible puissance statistique ne permettent pas d’affirmer la valeur pronostique d’un seuil d’expression tumorale de PD-L1 ≥ 25 % et immunitaire ≥ 25 %, mais la SG de ces sous-groupes semble plus élevée.
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