ON SAIT QUE la recherche translationnelle a pour objectif de faire travailler ensemble des médecins et des scientifiques, les échanges devant s’effectuer dans les deux sens dans le but d’améliorer la prise en charge des maladies et en particulier des cancers. Il est en effet crucial d’utiliser les données cliniques pour élaborer de nouveaux outils diagnostiques et thérapeutiques.
Pharmacienne de formation et professeur de pharmacologie, le Pr Caroline Dive a su créer et animer des équipes pluridisciplinaires travaillant en étroite collaboration avec l’hôpital dédié à la cancérologie, dans la ville de Manchester. Trois équipes différentes étudient les protéines, les acides nucléiques et les cellules tumorales circulant dans le sang, afin de découvrir de nouveaux biomarqueurs.
Le Pr C. Dive insiste sur le fait que les biomarqueurs peuvent fournir des renseignements multiples, en individualisant des sous-groupes de patients pour l’évolutivité de la maladie, pour la pharmacodynamique d’une molécule donnée, pour l’émergence des résistances, pour la tolérance… Sans oublier l’indispensable séparation des répondeurs et des non-répondeurs à un traitement donné, l’exemple de l’herceptine étant à ce titre emblématique.
Avec 249 publications dans les meilleures revues scientifiques internationales, le Pr C. Dive a déjà largement contribué aux progrès accomplis dans ces domaines. « Mais, dit-elle, il reste beaucoup à faire, ce qui impose des équipements coûteux. Le prix Pasteur-Weizmann/Servier est donc le bienvenu ! »
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