Une étude parue dans Clinical Cancer Research suggère le potentiel du curcuma dans le mésothéliome, ce cancer pulmonaire agressif lié à l’exposition à l’amiante. Une équipe germano-américaine a démontré in vitro que la curcumine est capable d’inhiber une voie de signalisation importante dans le cancer, la voie du PIAS3.
Cette voie inhibe le facteur de transcription STAT3, qui est déjà bien identifié dans les cancers en favorisant la croissance cellulaire.
Développer des analogues de la curcumine
De la même façon, des peptides PIAS3 seraient prometteurs en augmentant l’activation de PIAS3. Pour le Pr Afsin Dowlati, oncologue du Case Western Reserve University School of Medicine (Ohio) et auteur principal : «Les patients ayant un mésothéliome avec un taux bas de PIAS3 et un taux élevé de STAT3 ont un risque plus élevé de décéder précocement. À l’inverse, ceux qui ont un taux élevé de PIAS3 ont un risque diminué de 44 % de décéder dans l’année, ce qui est substantiel ».
L’activation PIAS3 se présente comme étant une stratégie thérapeutique potentielle dans le mésothéliome. « Mais nous devons développer des analogues de la curcumine qui soient absorbables par le corps humain. Actuellement, la curcumine ingérée en tant qu’épice n’est pratiquement pas absorbée par l’estomac ». Ces recherches pourraient être étendues à d’autres cancers, « puisque de nombreux cancers sont activés par STAT3 ».
Clinical Cancer Research, publié le 1er octobre 2014
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