Environ 66 % de réponse au traitement, dont 59 % de réponses complètes, une survie médiane sans progression de la maladie de 25,6 mois contre 18 mois chez les patients sous vemurafenib… les résultats consolidés de l’étude COMBI-v, un an et demi après son arrêt prématuré pour cause de forte efficacité, ont achevé de conforter la forte efficacité de l’association dabrafenib/trametinib dans le traitement du mélanome avancé avec une mutation BRAF V600. « Par rapport au vemurafenib, l’association diminuait de 34 % le risque de mortalité, augmentant la durée de vie médiane des patients au-delà de 2 ans. C’est la plus longue durée de vie jamais observée chez des patients de ce type », s’est réjoui le principal investigateur de COMBI-v, Dr Caroline Robert de l’Institut Gustave-Roussy, lors de la présentation de ces résultats au congrès européen de cancérologie ECCO ESMO.
C’est aussi au cours de ce congrès qu’ont été communiqués les résultats de l’étude de phase III CheckMate 067 sur la combinaison d’immunothérapie nivolumab/ipilimumab. La survie médiane sans progression de la maladie était de 11,5 mois chez les patients sous combinaison contre 6,9 mois chez les patients sous nivolumab seul, et 2,9 mois chez les patients sous ipilimumab seul. Une donnée importante : la survie sans progression était la même chez les patients présentant la mutation V600 du gène BRAF (11,7 mois) que ceux qui n’avaient pas la mutation (11,2 mois).
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