L’utilisation de la mammographie 3D par tomosynthèse gagne du terrain aux Etats-Unis où cette technique a été autorisée par La Food en Frug Administration. Selon une vaste étude toutefois non randomisée publiée dans le JAMA, elle permettrait d’augmenter de 41% le taux de détection de tumeurs invasives, de 29% celui de détection globale des cancers du sein (invasifs ou in situ) et de réduire de 15% le risque de réexamen.
L’avantage majeur de la tomosynthèse est de diminuer le taux de faux positifs et donc de biopsies inutiles.
Pour l’instant, elle n’est pas agréée en France, où les autorités estiment que les données sont insuffisantes pour conclure à l’intérêt de cette technique, qui délivre des radiations supplémentaires, trois faibles doses au lieu de deux pour une mammographie classique.
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