L'HTAP, un exemple à suivre dans l'histoire

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Publié le 06/06/2017
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« L'histoire est partie du vécu des patients rencontrés au Centre National de Référence de l'Hypertension pulmonaire (HTAP) à l'hôpital de Bicêtre dirigée par le Pr Marc Humbert, explique Sylvia Cohen-Kaminsky, chercheuse à l'INSERM UMRS_999 au centre chirurgical Marie Lannelongue, à l'initiative de l'étude HTAP. C'est le retard diagnostic moyen de 2,8 ans et la procédure invasive par cathétérisme droit qui ont convaincu l'équipe à travailler sur la détection de la maladie à partir des composés volatils dans l'haleine ». Au détour d'une publication, c'est le déclic, elle décide d'entrer en contact avec Hossam Haick, un chercheur israélien hyperprometteur à l'époque, primé à l'internationale par la suite, qui travaille sur un nez électronique fait de nanocapteurs avec le soutien du gouvernement israélien et de fonds européens de l'ERC. « Hossam Haick était très intéressé par la détection des cancers, moi par celle de l'HTAP, se souvient la chercheuse. C'est Morad Nakhleh, thésard à l'époque chez Hossam et au final premier auteur, qui a travaillé sur toutes ces maladies au Technion au cours de sa thèse. Aujourd'hui il travaille dans mon équipe dans le cadre d'un Laboratoire International Associé avec le Technion ». 


Source : Le Quotidien du médecin: 9586