Dix ans après, cinq médecins légistes sont toujours au travail sur des fragments humains retrouvés dans les ruines des tours jumelles. Sur les 2 753 victimes de New York, 1 628 ont été identifiées. Et sur les 21 817 restes qui ont été recueillis par les spécialistes, un peu plus de 6 300 restent à attribuer, la tâche devenant de plus en plus difficile au fil des années. Depuis 2006, seulement 31 personnes ont pu être identifiées, la dernière en mai dernier. Dans certains cas, l’ADN n’a pu être attribué à aucune des personnes figurant sur la liste des victimes, parce que toutes les familles n’ont pas fourni un échantillon d’ADN ou parce que la victime était en situation illégale.
L’identification qui se poursuit n’est pas une obligation légale, explique à l’AFP le Dr Mechthild Prinz, directrice du département de médecine légale de la ville de New York, puisqu’un certificat de décès a été établi dans tous les cas. Mais ce travail, pour infructueux qu’il soit le plus souvent, vaut « la peine » en raison de la reconnaissance témoignée par les proches desvictimes identifiées.
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