- Le cancer broncho-pulmonaire (CBP) est le plus fréquent des cancers non classant SIDA (24 %) et celui dont le pronostic est le moins bon.
- Le risque de développer un cancer bronchopulmonaire est plus élevé dans la population VIH + que dans la population générale.
- Le tabagisme est le facteur de risque prédominant, les patients VIH + étant plus exposés au tabagisme que la population générale, mais il n’explique pas à lui seul le sur risque : l’immunodépression chronique, la plus grande instabilité génomique, les traitements antirétroviraux semblent également jouer un rôle.
- La moyenne d’âge au diagnostic est de 45 ans comparée à 65 ans dans la population générale.
- Le sous-type histologique le plus fréquent parmi les CBNPC est l’adénocarcinome.
- Le diagnostic est le plus souvent fait à un stade métastatique.
- Le pronostic du cancer bronchopulmonaire chez les patients VIH + et dans la population VIH indéterminée est plus mauvais que dans la population générale. Mais les facteurs pronostiques sont mal élucidés chez les patients VIH +.
- Au plan thérapeutique, une bithérapie à base de cisplatine est recommandée chez les patients VIH indéterminés, de PS (indice fonctionnel simple) = O ou 1.
- L’intérêt d’une chimiothérapie dans les stades IV des patients VIH indéterminés est à discuter en cas de PS = 2 . En revanche, la chimiothérapie est délétère dans les PS = 3-4.
- Les stratégies thérapeutiques du cancer bronchopulmonaire des patients VIH + ne sont pas standardisées et demandent à être homogénéisées.
D’après une communication du Dr Armelle Lavolé (Hôpital Tenon, Paris).
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