« Alors, les framboises et les brocolis, ça ne suffit pas ? » C’est son ami Régis Debray, venu le voir sur son lit d’hôpital, qui interroge. Quid du programme anticancer qui a redonné espoir à des milliers de malades et changé le regard sur le cancer ? Le Dr Servan-Schreiber n’élude pas la question. Dans son livre, dont « le Nouvel Observateur » du 16 juin publie les extraits, il affronte les question que beaucoup, comme Régis Debray, mais peut-être avec moins de bonhomie, ne manqueront pas de poser. « Ma rechute entame-t-elle la crédibilité de la méthode anticancer ? Je réponds catégoriquement non », écrit-il. Et c’est l’homme de science qui argumente : « Je ne suis pas une expérience scientifique à moi tout seul, je suis un cas clinique parmi d’autres » ; « Les preuves que j’ai présentées dans "Anticancer" ne sont pas fondées sur mon expérience personnelle mais sur la littérature scientifique ». Dans l’entretien qu’il accorde à l’hebdomadaire, il précise : « Je n’ai jamais promis de traitement miracle. Il n’y a pas de traitement miracle contre le cancer. » Et souligne que les traitements conventionnels, s’ils ne sont pas efficaces à 100 %, « sont essentiels ».
Un cas clinique parmi d’autres
Publié le 21/06/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8986
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