Selon une étude présentée au 14e congrès de la Société internationale de cancérologie gynécologique, un dispositif intra-utérin au lévonorgestrel représente une option chez les femmes atteintes d’un cancer de l’endomètre et inopérables soit en raison d’une obésité morbide, soit en raison d’un risque cardiaque.
Ce travail, qui a duré deux ans, a porté sur un petit groupe de patientes à haut risque atteintes d’un adénocarcinome endométrioïde de l’utérus à un stade précoce et d’autres présentant une hyperplasie atypique de l’endomètre. Toutes ces patientes ont été traitées par mise en place d’un DIU au lévonorgestrel.
L’épaisseur de l’endomètre était mesurée par échographie intravaginale avant le début de l’étude puis à trois mois et à six mois. L’amincissement progressif de l’endomètre à chaque étape était en faveur de l’efficacité du traitement. Du reste, les biopsies endométriales ont montré une inversion des anomalies de croissance cellulaire chez toutes les patientes.
Par ailleurs, les auteurs (équipe de Sharad Ghamande, Medical College of Georgia) a analysé 13 études publiées, qui montrent une réponse pathologique complète chez 91,7 % des patientes, avec absence de progression de la maladie, ce qui confirme leurs résultats. Le présent travail confirme par ailleurs l’utilité de l’échographie transvaginale dans l’évaluation de l’efficacité du traitement dans le cancer de l’endomètre.
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