Le Dr Michael Crane, directeur médical du centre clinique d’excellence du World Trade Center (WTC) au centre médical de Mount Sinai, est lui aussi conscient de la complexité que représente le suivi médical des attaques du 11-septembre : « C’est une tâche difficile de faire un diagnostic de ces troubles et d’établir un lien avec l’exposition aux événements, dit-il au « Quotidien ». La comorbidité des pathologies physiques et mentales compliquent également le traitement. »
Faisant écho à une étude publiée dans le dossier du « Lancet » par Rachel Zeig-Owens, le Dr David Prezant et leurs collègues du centre médical Montefiore de la faculté de médecine Albert Einstein, à New York, qui fait apparaître un risque de cancer accru de 19 % chez les pompiers du WTC par rapport à une cohorte de pompiers non exposés, il poursuit : « Il nous reste aussi à étudier le long terme. D’autres maladies chroniques vont-elles se développer ? Nous devrons suivre de près les populations concernées qui ont été exposées à d’énormes quantités de toxines et de carcinogènes. » Et il conclut : « Le 11-septembre a produit un fardeau de maladies chez les personnes exposées. Nous leur devons de continuer le traitement et la surveillance parce que, franchement, ils se sont comportés héroïquement. »
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