L’inauguration récente du service de radiothérapie oncologique du CRLC Val d’Aurelle a été l’occasion de faire un tour d’horizon sur la recherche fondamentale et translationnelle dans ce centre Montpelliérain, notamment les travaux de l’équipe de radiobiologie de l’INSERM U896 dont le chef de projet est le Pr David Azria.
Les patients ne sont pas égaux devant les rayons. Certains sont beaucoup plus à risque de toxicité tardive. Le Pr Azria coordonne une étude qui évalue de manière prospective et multicentrique l’utilisation d’un test sanguin pour repérer les patients qui seront les plus à risque de toxicité tardive dans les cancers du sein et de la prostate, de façon à pourvoir, dans l’avenir, leur poposer une alternative.
Ce test est basé sur l’analyse de la radiosensibilité des lymphocytes sanguins. Un taux d’apoptose lymphocytaire élevé est corrélé à un risque quasi nul de développer des séquelles tardives après radiothérapie curative (valeur prédictive négative de l’ordre de 99 %). L’objectif de l’étude menée sur cinq ans, et qui a inclus 860 malades, est de pouvoir déterminer avec un simple test le profil de sensibilité au traitement d’un patient.
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