La 50e session scientifique du congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) qui se tient à Chicago (Illinois, Etats-Unis) du 30 mai au 3 juin 2014 se caractérise par une forte participation française, définie par les communications dont au moins un auteur est affilié à une entité nationale, qu’elle soit publique ou privée.
Ainsi, sur environ 4 800 communications, 10 % sont françaises, ce qui situe cette participation à la deuxième place après les Etats-Unis. Les communications sont classées en catégories par ordre d’importance : séance plénière, présentation orale, symposium clinique et poster, discuté ou non. Certaines présentations sont uniquement publiées en ligne et ne font pas l’objet d’une présentation physique au congrès.
L’aspect médico-économique devient préoccupant
Le contexte général du congrès est celui des rapports entre science et société. Le contexte économique, lui, étant défavorable, les investissements, notamment ceux du National Cancer Institute (NCI) sont à la baisse et les communications sur ce thème sont nombreuses.
Même si l’ASCO n’est pas le congrès habituel des sessions de prévention, les auteurs insistent également sur le fait qu’environ 40 % des cancers seraient évitables, en particulier grâce à des mesures concernant le tabagisme, la consommation d’alcool, l’activité physique, la nutrition et le surpoids, les cancers professionnels et la pollution atmosphérique.
Les attentes
En séance plénière, 4 communications ont été prévues, des auteurs français étant associés à l’une d’entre elles qui concerne l’analyse conjointe d’études internationales visant à évaluer l’intérêt de la suppression de la fonction ovarienne associée à l’hormonothérapie dans le traitement adjuvant des cancers du sein de la femme ménopausée.
Les résultats d’une étude américaine visant à introduire au plus tôt la chimiothérapie dans le cancer de la prostate métastatique, en même temps que l’hormonothérapie, seront également présentés. De même, les résultats d’une étude américaine ayant pour but d’étudier l’intérêt du cetuximab et/ou du bévacizumab en association dans le cancer du colon métastatique KRAS non-muté en première ligne.
Enfin, les résultats de l’étude internationale ALTTO (Adjuvant Lapatinib And/Or Trastuzumab Treatment Optimisation study) dans le cancer du sein HER2+ en situation adjuvante seront également présentés en séance plénière. Cette étude a pour objectif de comparer l’efficacité du lapatinib à celle du trastuzumab en comportait également un groupe de patients traités par lapatinib seul et un groupe témoin de malades traités par trastuzumab seul.
D’après la conférence de presse organisée par l’Institut National du Cancer, Paris, 28 mai 2014.
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