Le nivolumab, un autre anti-PD1, a été testé en association à l’ipilimumab (anti-CTLA4) dans une petite étude de phase I menée initialement sur 53 patients, rejoints par la suite par 41 autres, tous porteurs d’un mélanome avancé.
Au terme d’un suivi médian de 22 mois sur la cinquantaine de patients initiaux, la survie est de 85 % à 1 an, et de 79 % à 2 ans. On a eu 17 % de réponses complètes (n = 9/53) et une réduction du volume tumoral d’au moins 80 % chez 42 % des patients. Enfin, la durée médiane de réponse n’a pas encore été atteinte...
Toutefois, des effets secondaires sérieux de grade 3-4 ont touché 58 des 94 patients de l’étude étendue. Et, si la plupart étaient dénués d’expressions cliniques (i.e. dépistés par le monitoring biologique), on déplore tout de même un décès toxique par colite généralisée fatale.
Des études de phase III seront donc à l’avenir indispensables pour estimer le rapport bénéfice/risque de cette combinaison anti-PD1/anti-CTLA4 comparativement à une monothérapie notamment par anti-PD1.
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