Parmi les équations de prédiction du risque cardio-vasculaire, les plus utilisées en Europe sont la grille SCORE et la grille de Framingham ou une de ses dérivées. Ces grilles, avec quelques éléments simples à obtenir (âge, sexe, statut tabagique, pression artérielle, cholestérol total et HDL, hérédité coronaire…), permettent d’estimer avec une bonne fiabilité le risque cardio-vasculaire absolu d’un sujet donné.
De nombreux paramètres, différents de ceux utilisés dans ces grilles de risque, sont aussi corrélés avec le risque cardio-vasculaire. Il peut s’agir notamment de paramètres morphologiques (comme l’épaisseur intima-média carotidienne, le score calcique au scanner coronaire…) ou de paramètres biologiques (comme la hsCRP, le fibrinogène, l’homocystéine).
Si ces paramètres sont de puissants marqueurs du risque cardio-vasculaire, plusieurs études ont cependant montré que leur prise en compte, en plus des marqueurs de risque traditionnels utilisés dans les grilles de Framingham ou du risque SCORE, n’augmentait pas de façon significative la précision de l’évaluation du risque fournie par ces grilles. Leur utilité clinique est donc faible et il est préférable, dans la grande majorité des cas, de ne pas y avoir recours, car ils contribuent à augmenter le coût de l’estimation du risque cardio-vasculaire, sans en augmenter la valeur.
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