Jusqu’alors, la stratégie thérapeutique optimale face à une hypertension artérielle (HTA) résistante restait mal définie. Le recours à la spironolactone se basait sur trois petits essais randomisés portant sur un effectif total de 134 patients et sur des données observationnelles. De plus, aucune étude randomisée n’avait comparé directement la spironolactone à d’autres antihypertenseurs. L’étude PATHWAY 2, sous l’égide de la Société britannique d’hypertension, a démontré pour la première fois la supériorité de la spironolactone dans ce contexte. Cet essai a inclus 335 patients présentant une HTA résistante, définie par le non-contrôle des valeurs tensionnelles malgré une trithérapie optimale. Ils ont été randomisés pour recevoir de façon séquentielle 12 semaines de spironolactone (25-50 mg), de bisoprolol (5-10 mg), de doxazosine (4-8 mg) et un placebo.
La spironolactone s’est montrée supérieure au placebo, à la doxazosine et au bisoprolol en termes de contrôle tensionnel. Les valeurs tensionnelles se sont améliorées chez les trois-quarts des patients sous spironolactone, avec près de 60 % atteignant les valeurs cibles (PAS ‹ 135 mm Hg à domicile).
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