Comme le rappelle le Dr Pascal Poncelet, « l’hypertension artérielle (HTA) est un facteur de risque cardiovasculaire majeur, et la morbi-mortalité cardiovasculaire augmente de façon linéaire avec les chiffres à partir de 115/75 mmHg ». Première cause de mortalité dans le monde, cette pathologie en constante augmentation reste insuffisamment dépistée, traitée en France. Pour les patients hypertendus traités dans l’Hexagone, l’amélioration du contrôle tensionnel est réel depuis ces dernières années, expliquée essentiellement par l’usage plus répandu des bithérapies ou des multithérapies antihypertensives. Leur efficacité serait cinq fois supérieure au doublement d’une monothérapie initiale. Les classes les plus prescrites et co-prescrites en France sont les bloqueurs du système rénine angiotensine, les SRAA, (66 %), dont les antagonistes sélectifs des récepteurs ATI à l’angiotensine II, les ARAII(, 45%), suivis par les diurétiques (46 %).
Les associations fixes de bithérapies antihypertensives offrent des avantages : outre une meilleure observance, une simplification du traitement, elles permettent de « lutter contre l’inertie thérapeutique en augmentant la puissance du traitement sans multiplier les prises. » Mais, comme le souligne le Pr Xavier Girerd, « il est indispensable de choisir non seulement la bonne association thérapeutique, mais aussi les meilleures molécules de chaque classe entrant dans l’association. »
L’arrivée de deux dosages supplémentaires de CoOlmetec 40 mg/12,5 mg et 40 mg/25 mg représente une nouvelle stratégie dans la prise en charge des patients insuffisamment contrôlés par Olmetec 40 mg seul. CoOlmetec, un produit issu de la recherche de Daiichi Sankyo, une association fixe d’un ARAII, olmésartan et d’un diurétique, l’hydrochlorothiazide, offre ainsi quatre possibilités de dosages. C’est un atout majeur pour une association fixe dont les actions des deux molécules la composant sont complémentaires dans le traitement de l’HTA : à l’effet hypotenseur par vasodilatation de l’ARAII s’ajoute une excrétion de sodium urinaire qui diminue la volémie.
L’efficacité, la bonne tolérance de CoOlmetec 40 mg a été démontrée à travers de nombreuses études cliniques avec plus de 7000 patients enrôlés. Fait notable, toutes ont inclus des mesures de PA par MAPA, confirmant l’efficacité antihypertensive de CoOlmetec sur 24 heures. Dans l’étude Fogari, CoOlmetec 40 mg/12,5 mg a permis une réduction de la PAD moyenne de -18,9 mmHg et la PAS moyenne de - 31,9mmHg après 8 semaines de traitement, amenant ainsi près de 60 % des patients aux objectifs tensionnels stricts. Pour les patients insuffisamment contrôlés par CoOlmetec 40 mg /12,5 mg, le passage à CoOlmetec 40 mg/25 mg après 8 semaines de traitement, a permis un gain additionnel sur la réduction de la PA de -12,1 mmHg pour la PAS et de -8mmHG sur la PAD.
D’après une conférence de presse organisée par Daiichi–Sankyo France.
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