• CHEZ LES HOMMES, l’usage des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine (ARA) est associé à une réduction significative de l’incidence et de la progression de maladie d’Alzheimer et de démence, dans une étude longitudinale. Un groupe de 819 491 personnes composé à 98 % d’hommes, âgés de plus de 65 ans souffrant de maladies cardiovasculaires, a fait l’objet de cette étude où l’on a comparé trois groupes (ARA, IEC et d’autres traitements cardiovasculaires à titre de comparaison). Les résultats révèlent une réduction des cas incidents de démences sous ARA de 24 % par rapport au traitement comparateur et de 19 % comparativement à un IEC de référence. Le risque de progression (admission dans des centres de soins spécifiques et décès) est également réduit dans le groupe ARA lorsque la maladie préexistait. La variable la plus fortement associée à ce résultat est la réduction des AVC sous ARA (étude de Nien-Chen Li et coll. publiée dans le BMJ, janvier 2010, édition en ligne).
• Chez les femmes les plus âgées, une HTA est associée à un risque accru de développer des lésions cérébrales constitutives de démences ou de maladie d’Alzheimer. Ces résultats émanent d’un bras de l’étude longitudinale WHI (Women’s Health Initiative) chez des femmes ménopausées, où l’on a étudié l’infuence du THS sur la pensée et la mémoire. Un certain nombre de participantes - 1403 - ont eu une imagerie cérébrale par IRM. Toutes les participantes étaient dénuées de signes de démence à l’inclusion. L’étude de ces images (réalisée par Lewis Kuller et coll. Université de Pittsburg, publication dans le «Journal of Clinical Hypertension» numéro de décembre 2009), révèle que, chez les femmes de plus de 65 ans, qui à l’inclusion avaient une HTA, on découvre un nombre significativement plus élevé de lésions de la matière blanche huit ans plus tard, comparativement aux femmes normotendues. « On devrait veiller à maintenir la TA dans les limites de la normale chez ces femmes pour réduire le risque de démence », soulignent les auteurs.
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