Une détection précoce des cardiopathies liées à l’usage des anthracyclines, utilisées pour soigner des cancers pédiatriques, peut être réalisée à l’aide d’une nouvelle méthode d’IRM, par séquences de cartographie T1 : un dépistage essentiel dans le suivi des enfants ayant été traités par anthracyclines. Des lésions irréversibles peuvent survenir tout en restant inapparentes pendant plusieurs années.
Enfants et jeunes adultes
Edythe Tham, Richard Thompson et al. (Université d’Alberta, Canada), indiquent avoir identifié les effets secondaires cardiaques précoces de ces médicaments, en l’absence de symptomatologie. Ils ont réalisé des IRM chez des enfants et des jeunes adultes (de 7 à 19 ans), en rémission après avoir reçu un traitement par anthracyclines pendant l’enfance. Les images obtenues rendent compte d’un amincissement de la paroi cardiaque et d’une réduction de la capacité à l’exercice.
Journal of Cardiovascular Magnetic Resonance, 10 juin 2013.
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