Le laboratoire Servier vient de conclure une collaboration commerciale avec son homologue californien Amgen au sujet de trois molécules, dont l’ivabradine développée par la firme française. Amgen vient ainsi d’en obtenir les droits commerciaux aux États-Unis. Ce médicament, indiqué dans l’insuffisance cardiaque chronique et dans l’angor stable depuis 2005 en Europe et enregistré dans plus de 100 pays à travers le monde, hormis les États-Unis, est le premier de la classe des inhibiteurs du courant If. « C’est une reconnaissance indiscutable de la valeur médicale de l’ivabradine, l’une de nos innovations majeures en cardiovasculaire, qui pourra profiter à de nombreux patients américains », se félicite Jean-Philippe Seta, PDG de Servier.
L’accord entre les deux firmes concerne également deux autres molécules en cours d’essai clinique, l’une développée par Servier, dénommée S38844, actuellement en phase 2 dans le traitement de l’insuffisance cardiaque, la seconde développée en collaboration par Amgen et Cytokinetics, l’omecamtiv mecarbil testé dans le traitement de l’insuffisance cardiaque avec dysfonction systolique. Concernant ce dernier qui est un activateur de la myosine cardiaque, les résultats de phase 2 vont être présentés lors du prochain congrès de l’ESC à Amsterdam. Tandis qu’Amgen a reçu une option exclusive pour le développement et la commercialisation du S38844 aux États-Unis, Servier a négocié les droits de commercialisation de l’omecamtiv mecarbil en Europe.
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