LONGTEMPS considérée comme le parent pauvre de l’orthopédie, la chirurgie du pied a pourtant connu d’importants progrès au cours des dernières années, tant en matière de techniques opératoires, moins invasives et moins douloureuses qu’autrefois, que de résultats pour les patients. L’Association française de chirurgie du pied (AFCP), forte de plus de 200 chirurgiens, uvre notamment pour évaluer ces nouvelles techniques et transmettre des recommandations à ses membres, tout en organisant des rencontres régulières, dont la prochaine se tient ce vendredi à Strasbourg.
Comme le rappelle le Dr Jean-Claude Vogt, chirurgien orthopédiste dans cette ville et responsable de la journée, la chirurgie du pied reste une discipline astreignante par sa complexité, mais mal reconnue, en dépit de ses spécificités, souffre d’une cotation très insuffisante par rapport à celle d’autres localisations. Alors que les pathologies traumatiques, congénitales ou dégénératives du pied peuvent se révéler aussi pénibles et invalidantes que celles de la main, elles n’ont bénéficié ni d’une organisation, ni d’une valorisation comparables à celles développées pour la chirurgie de la main, ce qui serait pourtant souhaitable.
L’AFCP est à l’origine d’un Diplôme interuniversitaire de pathologie du pied unique en Europe et assure l’enseignement post-universitaire dans ce domaine. Porteuse des idées françaises dans le concert international, elle a souhaité faire de cette rencontre de Strasbourg une journée particulièrement ouverte sur les pays limitrophes. Le programme complet, incluant la présentation de nombreuses innovations, peut être consulté sur son site, www.afcp.com.fr.
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