Ce n’est pas un hasard si la France a été à l’avant-garde à l’époque de la sortie des Annales : « Avec l’Angleterre, notre pays a été un peu le berceau de la dermatologie moderne, explique le Pr Bernard Cribier. C’est à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe que des médecins ont commencé à s’intéresser aux maladies de la peau. Mais le tournant a été, sous le Directoire, la spécialisation des hôpitaux parisiens. Comme l’hôpital Saint-Louis était un peu loin du centre, c’est là-bas qu’étaient orientés tous les malades que les autres hôpitaux ne voulaient pas voir : les galeux, les syphilitiques, les scrofuleux… Et Jean-Louis Marie Alibert, qui était médecin des hôpitaux, a vu ainsi arriver un grand nombre de patients atteints de maladies cutanées. C’est ce qui lui a permis de créer à Saint-Louis l’École de la dermatologie française. La même chose s’est produite en Angleterre dans un dispensaire de l’hôpital Saint-Guy de Londres. »
Une spécialisation des hôpitaux
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Publié le 14/06/2018
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Source : Bilan Spécialiste
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