PRÈS DE 30 % des grossesses s’accompagnent de métrorragies ou de douleurs lors du 1er trimestre. Comment déterminer la viabilité d’une grossesse en cas d’échographie non concluante à ce terme, le plus souvent trop précoce ? Des chercheurs néerlandais et britanniques concluent d’une méta-analyse sur 26 études et 9 436 femmes enceintes qu’un taux faible de progestérone (<3,2-6 ng/ml) permet d’exclure une grossesse viable à 99,2 % en cas d’échographie non concluante.
Sept études concernaient des femmes enceintes de moins de 14 semaines de grossesse ayant eu des métrorragies ou des douleurs avec une échographie non concluante, 19 des femmes n’ayant pas eu d’échographie. De cette analyse, il en ressort aussi que la valeur prédictive de la progestérone seule est plus faible.
Associé au bêta-hCG.
La cinétique du taux de bêta-hCG est utilisée dans la plupart des algorythmes. Le taux étant censé doubler toutes les 48 heures, une augmentation insuffisante voire une chute ou une stagnation est en faveur d’une fausse-couche ou une grossesse ectopique. Néanmoins, une augmentation non optimale peut se rencontrer dans certaines grossesses viables, comme ce peut aussi être le cas pour des taux faibles de progestérone. Les auteurs estiment qu’un prélèvement associant les deux dosages améliorerait la précision diagnostique et insistent sur le fait que « ce test est très fiable en association à l’échographie et devrait être associé aux algorythmes existants (...) afin d’accélérer le diagnostic ».
BMJ 2012;345:e6077
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