Les sujets transgenres présentent des taux d’hormones sexuelles correspondant au genre attribué à la naissance, selon une petite étude californienne, menée sur 101 patients, publiée dans « Journal of Adolescent Health ». Pour le Dr Johanna Olson, du Children’s Hospital Los Angeles et auteur principal : « Nous avons désormais mis un terme à la croyance persistante que l’expérience transgenre est le résultat d’un déséquilibre hormonal. Ça n’est pas le cas. »
Les 101 patients inclus dans l’étude étaient en nombre quasi-équivalents entre les sujets masculins à la naissance mais qui s’identifient transféminines (51,5 %), et les sujets féminins qui s’identifient transmasculins (48,5%).
Plus de la moitié ont pensé au suicide
Les participants, qui étaient âgés de 12 à 24 ans, ont dit avoir ressenti une divergence avec le genre attribué vers l’âge de 8 ans, mais ne l’avoir révélé à leur famille que bien plus tard (17,1 ans en moyenne).
Pour les auteurs, le fait de vivre avec ce secret aussi longtemps n’est pas sans impact négatif sur la santé mentale. Les participants ont présenté pour 35 % d’entre eux un syndrome dépressif. Plus de la moitié des jeunes ont confié avoir pensé au suicide et 30 % ont fait au moins une tentative. « Mon but est de faire que les enfants qui vivent une expérience transgenre ne fassent pas que survivre mais se développent bien, explique le Dr Olson. Nous espérons que cette étude nous aidera à voir comment accomplir cela. »
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024