D’action courte, l’exénatide (Byetta) est le premier agoniste du GLP1 arrivé sur le marché français (2006). Il est prescrit à deux injections par jour à au moins 8 heures d’intervalle (aux deux repas les plus hyperglycémiants, et en pratique habituelle le matin et le soir). Aujourd’hui, il n’est toutefois quasiment plus utilisé, sauf en association avec l’insuline basale. Il a été progressivement remplacé par le liragutide (Victoza), un aGLP1 à action prolongée, avec une seule injection par jour, doté d’une plus grande efficacité sur l’HbA1c et dont les principaux effets secondaires (nausées, vomissements) sont moindres comparés à l’exénatide.
L’exénatide à libération prolongée est disponible depuis juin dernier, « il s’agit de la même molécule que le Byetta, incorporée dans des microsphères et injectée sous la peau avec une diffusion lente, ce qui permet de ne faire qu’une seule injection par semaine, avec peu d’effets indésirables digestifs, mais quelques réactions cutanées à type de nodules, érythèmes ou inflammations », note le Pr Guerci.
Dans un avenir proche, d’autres molécules devraient être disponibles. Le lixisénatide (Lyxumia) devrait ainsi être positionné comme l’agoniste du GLP1 (d’action courte) de référence à combiner avec l’insuline basale, en association libre ou fixe (dans un stylo prérempli combinant l’insuline basale et le lixisénatide).
Enfin, une autre forme d’aGLP1 à libération prolongée est programmée pour le premier trimestre 2016 : le dulaglutide (Trulicity). Sous forme d’un stylo prérempli très simple d’utilisation, la molécule devra être injectée une seule fois par semaine et aura pour avantage de n’avoir quasiment pas d’effets indésirables digestifs ou cutanés.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024