La ministre de la Santé Marisol Touraine estime, au nom du gouvernement, que l'Union européenne (UE) devait aller plus loin dans sa définition des perturbateurs endocriniens (PE) pour éviter une remise en cause des interdictions adoptées par la France à l'encontre de ces substances. « La France juge qu’il faut aller aussi loin que la définition de l’OMS, pour que des mesures de protection pour la santé puissent être prises dès lors qu’un produit présente des risques potentiels », souligne la ministre. Si la proposition de la commission était adoptée « en l'état », certaines mesures comme l'interdiction française de Bisphénol A dans les contenants alimentaires étendue aux jouets pourrait être remise en cause.
La ministre de l'Environnement a surenchéri en demandant à l'UE de revoir son projet afin de « proposer une version plus protectrice de la santé et de l’environnement ». La ministre souligne par exemple que la proposition restrictive de la Commission « imposerait un niveau de preuve trop important pour qu’une substance soit identifiée comme perturbatrice endocrinienne ». La définition devrait également inclure « les perturbateurs endocriniens présumés ou suspectés », a jouté Ségolène Royal.
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