Après analyse des résultats des études précliniques et cliniques avec les différents agonistes du GLP1, mais aussi les inhibiteurs de la DPP4, les agences de sécurité du médicament européenne (EMEA) et américaine (FDA) ont conclu qu’en l’état actuel des connaissances, ces médicaments n’augmentent pas le risque de pancréatite aiguë et de cancer du pancréas.
Sur le plan cardiovasculaire, des études de sécurité demandées par la FDA sont en cours. Une seule a, aujourd’hui, été publiée avec les GLP1. « Elle a permis de montrer que le lixisénatide avait une totale sécurité d’emploi, chez des patients en postsyndrome coronaire aigu, donc à risque cardiovasculaire très élevé. Nous restons, toutefois prudents et attendons les résultats des études de sécurité cardiovasculaire sur l’ensemble de la classe des agonistes du GLP1 et notamment, celle qui concernera le liraglutide. Elle devrait être publiée au cours du prochain congrès de l’American Diabetes Association en Juin 2016 », affirme le Pr Guerci.
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