L’élévation du taux de leptine chez l’obèse pourrait augmenter les réponses inflammatoires du poumon via les récepteurs à la leptine des cellules bronchiques et immunitaires (augmentation du relargage des cytokines et des leucotriènes). Par ailleurs, un déficit en adiponectine dans le modèle animal est associé à des pathologies inflammatoires du poumon comme l’emphysème. Il existe donc probablement un lien entre ces adipokines et la réponse inflammatoire du poumon. Il n’est pas clairement démontré que les patients obèses font plus d’infections pulmonaires, mais une étude suggère qu’après vaccination, la quantité d’anticorps produite est moins importante chez l’obèse. Et les obèses pourraient présenter une susceptibilité plus importante à des agents environnementaux (ozone, etc.).
Susceptibilité aux infections pulmonaires et aux agents environnementaux.
Publié le 25/03/2010
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Source : Bilan spécialistes
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