L'idée que la douleur chronique est souvent liée à une perte de modulation cérébrale motive l'intérêt thérapeutique pour la stimulation magnétique transcrânienne (TMS : Transcranial Magnetic Stimulation). Indolore et non invasive, la TMS permet de stimuler ou d'inhiber des zones du cerveau impliquées dans la douleur chronique.
En psychiatrie, la TMS s'est avérée aussi efficace que les électrochocs dans les dépressions sévères et ceci sans destruction neuronale.
Dans le domaine de la douleur, les résultats des études sur la douleur chronique dans la colopathie, la fibromyalgie et la lombalgie sont très encourageants. La TMS a également donné des résultats dans les douleurs chroniques du membre fantôme et de l'algodystrophie et est testée actuellement dans les douleurs neuropathiques. Le protocole actuel consiste à stimuler les zones cérébrales impliquées durant une heure par jour pendant un mois, puis une fois par semaine pendant un mois, puis tous les mois. La recherche s'attache à définir la fréquence et la durée idéales de stimulation. La TMS est dénuée de danger et a pour seules contre-indications les patients épileptiques ou porteurs de pacemaker. L'idée est de maintenir l'effet antidouleur dans le temps.
D’après un entretien avec le Pr Serge Perrot, hôpital Cochin, Hôtel-Dieu, Paris
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