Courrier des lecteurs

Un torche-cul électronique

Publié le 27/03/2014
Article réservé aux abonnés

Avec les cellules souches de l’individu, extraites de la peau maintenant, on va pouvoir régénérer les organes. C’est pas encore l’immortalité mais on vivra plus vieux et en bon état, 150-200 ans pour commencer.

Mais il faut, auparavant, inventer un torche-cul numérique. L’immortalité à se torcher une ou deux fois par jour, c’est trop.

Rabelais préconisait comme le plus agréable des torche-culs un oisillon duveteux. Cette contrainte animale humiliante (Marcel Pagnol) est de moins en moins tolérée avec l’âge, la maladie, l’immobilisation, l’avancée des techniques, et pénible pour le personnel aidant des hôpitaux et maisons de retraite.

Une partie des fèces sont déjà évacuées sous forme d’un litre de gaz par 24 heures (H2, O2, N, CO2, CH4, SH…). Il faudrait inventer une prothèse numérique transformant en gaz atoxiques silencieux et inodores les matières arrivant dans le rectum ou l’anus.

Peut-être une élimination continue par canule minuscule.

C’est plus facile à réaliser qu’un cœur artificiel et il y a plus de clients.

Dr Jacques Costagliola Versailles (78)

Source : Le Quotidien du Médecin: 9313