Chez des patients en surpoids, obèses, diabètiques, avec des dyslipidémies ou hypertendus, « on commence à imaginer des stratégies de dépistage au moyen de tests non invasifs (test sanguin simple FIB4 associant transaminases et plaquettes), indique le Pr Jérôme Boursier. Selon une étude française, un diagnostic de fibrose hépatique avancée précirrhotique a ainsi été réalisé chez 7 % des patients qui venaient d’être diagnostiqués atteints de DT2 dans un centre de santé. » Les tests non-invasifs simples sont négatifs dans 80-85 % des cas. Dans 15-20 % des cas restants, ils indiquent un risque de fibrose hépatique et nécessitent une évaluation plus spécialisée incluant un test sanguin spécialisé (ex : FibroMètre, Fibrotest) et/ou une mesure de la dureté du foie avec un appareil d’élastométrie (ex : Fibroscan). Ce type de « parcours patient » a prouvé son efficience dans des études menées en Grande Bretagne (5). Il serait souhaitable d’en évaluer la faisabilité et le coût/efficacité dans les populations les plus à risque.
Vers un dépistage des formes avancées
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Publié le 20/10/2020
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Hélène Joubert
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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