Une simple mutation de Zika, survenue en 2013, serait à l'origine d'une nouvelle aptitude du virus à provoquer de graves malformations cérébrales, telles que les microcéphalies, selon une étude publiée dans « Science ».
Ling Yuan et coll. ont comparé le génome d'une souche responsable des épidémies de 2015 et 2016 en Amérique du Sud à celui d'une souche cambodgienne plus ancienne qui circulait en 2010. Ils ont identifié une mutation provoquant des microcéphalies chez la souris, la mutation, S139N, située en position 137 sur la protéine pRM (la sérine est remplacée par une arginine). La même mutation provoque des anomalies dans les cultures de cellules humaines précurseurs de neurones.
Une analyse phylogénétique établit que la modification est intervenue aux environs de l'année 2013, ce qui correspond à l'apparition de syndrome de Guillain-Barré et de microcéphalie chez des patients infectés par le virus Zika.
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