Un tiers des décès liés au Covid-19 ont touché des résidents d'Ehpad.
Ce sont les établissements médico-sociaux, en particulier les Ehpad, qui ont payé le plus lourd tribut à la crise sanitaire. Sur près de 110 000 décès cumulés tous âges confondus depuis le début de l’épidémie en France, 27 000 sont survenus en Ehpad (35 000 en ajoutant les décès des résidents d'Ehpad survenus à l'hôpital).
En cas de SARS-CoV-2, la surveillance et l’hospitalisation à domicile sont à améliorer.
À la maison ou en Ehpad, « il faudrait une réelle surveillance clinique (fréquence respiratoire, saturomètre) et biologique avec les biomarqueurs répétés de l'inflammation et de la thrombose (ferritine, fibrinogène, CRP, D-Dimères) pour repérer les prémices de l'orage cytokinétique », signale le Pr Jean-Jacques Mourad (Paris). De plus, « il n'y a toujours pas assez de recours à l'hospitalisation à domicile (HAD). Lors des deux premières vagues, nous avons pris en charge environ 10 000 résidents d'Ehpad touchés : c'est très peu au vu des difficultés rencontrées par l'hospitalisation conventionnelle », pointe la Dr Élisabeth Hubert (présidente de la fédération des établissements d’HAD).
Une politique de lutte contre l’isolement est à mettre en place.
« Un système local de solidarité s'est mis en place durant la pandémie (voisins, associations, centres communaux d'action sociale, …) mais des politiques pérennes de lutte contre l'isolement sont à mener. Il faudrait structurer une veille des situations de fragilité pour retrouver ceux qui ont besoin d'aide. Il faut assigner cette mission aux Centres communaux d’action sociale et leur donner les moyens », propose Jérôme Guedj, directeur de l'observatoire des politiques sociales de la Fondation Jean-Jaurès (Paris).
Le stimulateur cardiaque bénéficie davantage à certains patients faisant des syncopes.
« Les patients âgés faisant des syncopes réflexes et chez qui un enregistreur sous-cutané a démontré la présence de cardio inhibition (soit une dysfonction sinusale, soit un BAV), sont les plus à même de bénéficier de l'implantation d'un stimulateur cardiaque », explique le Pr Eloi Marijon (Paris).
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