LE QUOTIDIEN. Le 16e Congrès mondial de la SFGEA est, cette année, organisé en France. Pouvez-vous nous en parler ?
Pr CHARLES SULTAN. La FIGIJ a demandé à la SFGEA d’organiser ce 16e congrès à Montpellier, c’est effectivement un honneur pour nous. Ces journées vont attirer au Corum plus de 800 participants venant de 62 pays des 5 continents. L’OMS, l’UNICEF, le Population Concil (New York), la Fédération Internationale de Gynécologie et d’obstétrique (FIGO), participeront activement à ce congrès.
Quels seront les principaux thèmes « à l’affiche » ?
Au travers de 5 lectures plénières de 22 symposiums de communications orales et de sessions de posters de nombreux thèmes s’intéresseront à la gynécologie de l’adolescence. De plus seront abordés également l’endocrinologie pédiatrique, la chirurgie, l’imagerie la génétique, la psychologie, la sociologie, la santé publique.
Pourquoi cette focalisation sur l’adolescence ?
Les progrès récents en matière de médecine montrent que de nombreuses maladies de la femme et que de nombreux problèmes gynécologiques et sexuels démarrent à cette période de la vie. Il existe de plus une spécificité dans la prise en charge de ces jeunes filles tant au niveau de leur contraception, des troubles de comportement alimentaire, des infections sexuelles, de la préservation de la fertilité à venir, etc. Les possibilités de vaccination pour prévenir les infections à virus HPV, les maladies bénignes de la glande mammaire et de l’ovaire ne seront pas oubliées. Ce sont quelques uns des différents thèmes qui seront présentés lors de ces journées.
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