« Les essais thérapeutiques qui viennent d’être mis en lace pour lutter contre Ebola sont pour le moins prématurés. On brûle les étapes » confirme le Pr Éric Caumes (maladies infectieuses et tropicales, hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris) interrogé par le Quotidien. « La décision de mener ces essais occulte le problème de fond qui est celui de briser la chaîne de contamination de cette maladie qui maladie sévit en milieu urbain et périurbain avec énormément de mobilité et très peu d’autorité ». Jusqu’alors les épidémies étaient naturellement circonscrites, à l’intérieur du pays.
« Il faut traiter les personnes atteintes de façon symptomatique, transfuser en cas d’hémorragies, dialyser en cas d’insuffisance rénale, réhydrater en cas de diarrhée abondante. C’est une maladie de réanimateur, insiste le Pr Éric Caumes. Personne ne sait quand l’épidémie va s’arrêter et on ne peut pas avoir un discours rassurant. L’épidémie va durer au minimum encore 6 mois ».
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