La Guyane, comme Saint-Martin, Saint-Barthélemy, la Martinique et la Guadeloupe, doit faire face à une circulation locale du virus du chikungunya. Deux cas sans notion de séjour en zone à risque y ont été identifiés à Kourou et confirmés le 19 février ce qui a amené le Comité de suivi des maladies humaines transmises par les insectes à recommander le passage en phase 2 du programme de lutte contre la maladie (Psage-chik), correspondant à la situation de « transmission autochtone modérée » du virus. Au total, 7 cas confirmés dans le département dont 2 autochtones et 5 importés, ainsi que 11 cas suspects dont 9 en attente de résultats biologiques.
Dans les autres départements, la circulation du virus est toujours active. Si la situation épidémiologique en Guadeloupe est celle d’une transmission autochtone modérée du virus (correspondant à la phase 2 du Psage), les 3 autres îles sont en phase épidémique.
Circulation active du virus
À Saint-Barthélemy, l’ensemble des indicateurs de surveillance montre que la transmission reste soutenue et généralisée à l’ensemble de l’île (phase 3b du Psage-chik). L’épidémie, généralisée, se poursuit. À Saint-Martin placée depuis le 30 décembre 2013 en phase 3a d’épidémie avérée, « il est recommandé de ne plus prescrire systématiquement de confirmation biologique chez tous les cas suspects, mais seulement en cas de nécessité pour la prise en charge du patient afin de ne pas saturer les ressources en confirmation biologique ».
En Martinique, le nombre de cas cliniquement évocateurs de chikungunya vus en consultation de ville poursuit sa progression, « avec notamment une augmentation de 50 % entre la première et la deuxième semaine de février 2014 », souligne le dernier bulletin de la Cire Antilles-Guyane. Le nombre de passages aux urgences adultes est également en hausse. La situation correspond toujours à la phase 3a d’épidémie avérée.
À Saint-Martin où les premiers cas autochtones ont été confirmés, l’épidémie généralisée se poursuit. L’ensemble des indicateurs de surveillance montre que la transmission reste soutenue et généralisée à l’ensemble de l’île (phase 3b du Psage-chik).
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