Pour mieux appréhender le mode d’action du VIH, une équipe de l’Inserm dirigée par Victor Appay U 945 Immunité et infection, Pitié-Salpêtrière, Paris), en collaboration avec les Universités de Cardiff (Royaume-Uni), de Kumamoto (Japon), et de Monash (Australie), et avec le soutien de l’ANRS, a étudié les cellules de patients chez qui la réponse immunitaire s’est montrée efficace vis-à-vis du VIH et de ses variants. L’étude est publiée dans le mensuel Immunity.
Ces patients, tous issus de la cohorte ANRS Primo, sont suivis depuis les diagnostics de primo-infection par le VIH. L’étude détaillée a porté plus précisément sur la réponse provoquée par les lymphocytes T CD8+ de ces patients infectés par le VIH et chez qui ces cellules étaient exceptionnellement préservées et fonctionnelles.
En d’autres termes, ces cellules sont parvenues non seulement à contrôler et diminuer la réplication du VIH mais également de ses variants, ce qui n’est pas le cas chez des patients qui développent la maladie.
Cette réponse immunitaire protectrice est possible grâce au recrutement de lymphocytes T CD8+ particuliers, appelés « cross réactifs ». Ils possèdent à leur surface un récepteur dont la structure leur confère la capacité particulière de reconnaître aussi bien le virus non muté que ses variants mutés. Cette découverte offre le premier éclairage aussi précis du contrôle du VIH par certains lymphocytes T CD8 +.
D’après un communiqué de presse Inserm/ANRS/APHP
Publié dans Immunity : A molecular basis for the control of pre-immune esacpe variants by HIV-specific CD8+ T cells
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