Dans un milieu pauvre en fer, Escherichia coli devient résistante à certains antibiotiques, publient des chercheurs du CNRS du laboratoire de chimie bactérienne de l’Université Aix-Marseille. Ils montrent que la concentration en fer « influe directement sur la perméabilité des bactéries aux antibiotiques. » Des « centres fer-soufre » (Fe-S), sont des entités chimiques essentielles chez tous les organismes vivants et jouent un rôle central dans le manque de perméabilité, observent Benjamin Ezrati et al. Et de ce fait dans l’augmentation de résistance aux aminoglycosides observée en milieu déprivé en fer. Les centres Fe-S favorisent la destruction de la bactérie par les aminoglycosides, en permettant la capture et l’internalisation du composé.
Ces travaux ouvrent des perspectives pour comprendre l’émergence des résistances, ou la découverte de nouveaux principes antibactériens.
Science, 28 juin 2013.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024