Elle était revenue, en décembre 2014, de Sierra Leone où sévissait alors le virus Ebola, avec une fièvre supérieure à 38 °C. Pauline Cafferkey, une infirmière écossaise qui travaillait pour l'ONG Save the Children dans ce pays d'Afrique, a dû rendre des comptes, mardi 13 septembre 2016, devant une commission de discipline sur les conditions de son retour au Royaume-Uni.
La professionnelle de santé avait contracté le virus d'Ebola lors de son séjour en Afrique, ce qui lui avait valu près une hospitalisation d'un mois au Royal Free Hospital de Londres en janvier 2015, puis une autre, en octobre 2015, en raison de complications neurologiques graves liées à une méningite causée par Ebola. Alors que le médecin de l'aéroport d'Heathrow, qui l'avait auscultée à son retour de Sierra Leone, probablement un peu trop précipitamment, avait enregistré une température de 37,2°, l'infirmière était accusée d'avoir fermé les yeux sur son état réel de santé et, ainsi, fait preuve de négligence.
Lors de l'audition par la commission de discipline, le conseil des infirmières et sages-femmes a cependant estimé qu'elle n'avait pas fait preuve de malhonnêteté et que son jugement avait pu être altéré par son état de santé. La décision finale sur une éventuelle sanction est attendue pour la fin de semaine.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024