Le don de sang est restreint pour les personnes qui ont séjourné au moins une nuit dans le sud de la France où sévit le virus du Nil occidental et les donneurs y résidant sont testés, selon l'Établissement français du sang (EFS). Depuis la première semaine d'août, 24 cas d'infection humaine ont été identifiés dans l'arc méditerranéen.
« Le premier cas humain a été détecté début août, initialement dans les Alpes-Maritimes », puis des cas ont été également identifiés « dans le Vaucluse, puis la Corse, les Bouches-du-Rhône et le Var. Et la semaine dernière un cas a été détecté dans les Pyrénées-Orientales », précise le Dr Christophe Bésier, membres de l'EFS à l'AFP.
28 jours d'interdiction
Les personnes qui ont passé au moins une nuit dans cette zone touchée ne peuvent pas donner leur sang pendant 28 jours. Pour les donneurs résidant dans ces départements des tests pour déceler le virus sont faits, indique l'ESF. « Ces mesures sont appliquées et maintenues au fur et à mesure que les cas ont été connus, département par département et ce jusqu'à fin novembre », précise le Dr Bésier.
Transmis par le Culex piciens, le virus du Nil occidental provoque généralement une infection asymptomatique avec de possibles complications neurologiques. Chaque année, pour la même période, le don de sang est restreint pour ceux qui reviennent d'un des pays où sévit ce virus. « Mais c'est la première fois que l'on a une épidémie de cette ampleur », ajoute le Dr Bésier, relevant que deux habitants du sud de la France qui ont fait une complication neurologique se remettent aujourd'hui.
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