Des chercheurs des National Institutes of Health (NIH) suggèrent que la vaccination HPV pourrait être bénéfique en cas de séropositivité VIH dans une étude sur 99 jeunes femmes âgées de 16 à 23 ans. La séropositivité VIH est en effet un facteur de risque bien connu de lésions précancéreuses (CIN) et de carcinomes du col de l’utérus.
Certes, sur la quarantaine de virus HPV testés, dont 13 sous-types à risque, l’équipe a trouvé que 75 % des femmes avaient rencontré au moins un sous-type, dont 54 % un sous-type à risque. Mais il apparaît clairement aussi qu’une majorité de femmes n’ont pas rencontré les sous-types HPV 16 et 18, ceux-là responsables de 70 % des cancers du col de l’utérus. Ainsi, près de 75 % ne sont pas positives pour le HPV 18 et 56 % ne le sont pas pour le HPV 16. Pour le Dr Jessica Kahn, du Cincinnati College of Medicine, l’auteur principal : « Même en cas de positivité à l’un des sous-types d’HPV, le vaccin peut empêcher efficacement que les femmes ne soient infectées par les autres sous-types, en particulier ceux à risque élevé de cancer du col. (...) Il est important que les médecins ne fassent pas l’impasse sur le vaccin, en pensant qu’il est trop tard pour qu’il soit efficace. »
Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes, publication en ligne.
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