La recherche de nouveaux antigènes, ouvrant la voie à un vaccin contre le Plasmodium falciparum, se poursuit. Dans un article paru mercredi dans « Nature Translational Victime », Faith Osier et ses collègues du programme de recherche KEMRI-Wellcome Trust décrivent une expérience réalisée chez des jeunes patients kenyans, dans laquelle ils ont constaté qu’une combinaison d’un grand nombre d’antigènes était plus efficace que seulement un ou deux pour procurer une protection vaccinale.
Des antigènes au peigne fin
Les candidats vaccins ciblent généralement des protéines situées à la surface du mérozoïte, la forme hépatique du parasite. L’équipe de Faith Osier a passé en revue une vaste bibliothèque de telles protéines, caractérisant au passage certaines d’entre elles, qui étaient encore peu connues. Ils ont ensuite recherché les anticorps dirigés contre ces protéines dans un groupe de 121 enfants kenyans au début de la saison du paludisme.
Les chercheurs ont ainsi identifié 36 antigènes qui, testés sur des patients, procuraient individuellement une meilleure protection que plusieurs des antigènes classiquement employés pour les candidats vaccins.
De plus, la combinaison de ces 36 antigènes augmentait davantage encore la protection des patients contre le Plasmodium falciparum. Les auteurs estiment que de tels résultats militent en faveur du développement de vaccins contenant un grand nombre d’antigènes différents.
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