Des scientifiques du NIAID (National Institute of Allergy and Infectious Diseases) ont déterminé quelles souches de Toxoplasma gondii sont le plus fortement associées aux naissances prématurées et aux pathologies graves de la naissance et ont développé un test qui permet de la diagnostiquer. Ce qui pourra permettre un diagnostic amélioré de la toxoplasmose chez la femme enceinte. Il existe au moins 15 types de souches de T. gondii dans le monde. En France, là où la recherche a permis d’établir quelles sont les couches les plus courantes, c’est le type II qui est prédominant. Les autres souches sont appelées NE-II (not exclusively II). L’étude réalisée aux États-Unis chez 183 paires de mères-enfants infectés, montre que les parasites NE-II sont plus fréquemment associés à la prématurité et aux pathologies oculaires sévères chez les nourrissons. Les chercheurs soulignent que la discrimination ne concerne que la fréquence, car les formes sévères peuvent être associées à toutes les souches.
R.McLeod et coll., Clinical Infectious Diseases, 12 avril 2012; doi:10.1093/did/cis258.
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