Deux présentations orales se sont intéressées plus particulièrement à la population des Hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) non infectés par le VIH et infectés par le VHC.
La première étude, Suisse, s’est plus particulièrement intéressée au niveau de connaissance des HSH en ce qui concerne l’infection VHC (1). 654 HSH ont été questionnés, lors d’une consultation dans un centre de prévention des Infections sexuellement transmissibles (IST) ou sur des lieux de rencontre. 51 % indiquaient avoir eu des rapports non protégés dans la dernière année, le nombre maximum de partenaire déclaré étant de 50. 3 % étaient infectés par le VIH et 21 % ne connaissaient pas leur statut sérologique vis-à-vis du VIH.
54 % des HSH ne connaissaient rien à l’infection VHC. Pour la moitié qui disait en avoir entendu parler, un quart ne savait pas si la maladie était ou non symptomatique et/ou s’il existait un traitement. Ceux qui savaient que la transmission était possible par le sang ou lors de rapport anaux, ne savaient pas si l’usage de sex-toys ou les rapports orogénitaux étaient à risque. Au total, seul un quart des HSH indiquait avoir déjà fait un test VHC. L’auteur concluait alors sur la nécessité de mieux informer cette population, même si, en Suisse, la séroprévalence du VHC reste faible.
La seconde étude, anglaise, s’intéressait plus particulièrement aux hépatites C aiguës dans la population des HSH (2). La séroprévalence de l’hépatite C chez les HSH VIH – est estimée à 15 %. Sur la période 2010-2013, 45 HSH ont été identifiés VIH – et VHC +. 35 étaient virémiques et, pour 15 d’entre eux, on disposait d’une sérologie VHC négative dans les 12 mois précédents attestant de l’existence d’une hépatite C aiguë.
(1) Abstract V-676
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