La sévérité de l’infection par le VIH et la prise de certains antirétroviraux sont associées à des maladies cardiovasculaires chez l’adulte. Une première étude, PHACS (pour Pediatric HIV/AIDS Cohort Study), menée à l’initiative du NIH et publiée dans Circulation, le démontre chez l’enfant. Ainsi, près de la moitié des jeunes gens de plus de 15 ans recevant un traitement antirétroviral depuis leur naissance ont une probabilité de 18 à 24 % de présenter des plaques athéromateuses sur leurs artères, aorte et coronaires.
Ce risque était mesuré sur le score « Pathological Determinants of Atherosclerosis in Youth (PDAY) », combinaison de la cholestérolémie, de la glycémie, du tabagisme et la pression artérielle. L’élévation du cholestérol était le plus fort contributeur à ce risque dans cette tranche d’âge, le score PDAY étant encore augmenté par l’utilisation des antiprotéases. D’autres facteurs qui influent le risque cardiovasculaire n’ont pas été ici pris en compte. Quoi qu’il en soit, la pratique d’un exercice physique, l’abstinence tabagique et une alimentation équilibrée doivent être a fortiori recommandées.
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