Tout le monde peut ressentir un stress, mais les effets sont différents selon la catégorie socioprofessionnelle, ont observé des chercheurs français, Cédric Lemogne et coll. (Inserm, Villejuif). Dans les catégories les moins favorisées (catégories professionnelles plus basses, chômeurs), la survenue d’une situation stressante s’associera plus facilement à une élévation de la TA (on ne parle pas d’HTA). A l’inverse, dans les catégories élevées, le stress est corrélé de façon négative à la pression artérielle.
L’étude a porté sur 123 000 personnes ayant réalisé un bilan de santé. Les postes peu valorisés et le chômage font éprouver sans doute des stress plus durs (pénibilité du travail, difficultés financières). Les auteurs avancent des hypothèses explicatives. Au niveau cérébral, la perception d’un faible rang social est associée à une réactivité accrue, ce qui peut déclencher une élévation de la TA.
Autre théorie : dans les meilleures catégories socioprofessionnelles, la conscience de son propre stress favorise peut-être la régulation de la pression artérielle. « C’est la première fois qu’une étude de grande ampleur montre l’influence du statut socioprofessionnel sur le lien entre stress et pression artérielle », soulignent les auteurs. Un lien à nuancer.
Hypertension, 14 janvier 2013.
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