Wilson et coll. ont voulu savoir si une participation à des activités mentales stimulantes durant la vieillesse peut améliorer la santé cognitive ultérieure. Cette question reste controversée car la plupart des études longitudinales n’ont porté que sur 2 à 3 évaluations par individus.
Dans ce travail (Rush Memory and Aging Project), 1 076 sujets âgés en moyenne de 80 ans à l’enrôlement, et sans démence initiale, ont été évalués chaque année pendant environ cinq ans par une batterie de tests cognitifs (comme dans la précédente étude) et répondaient à un questionnaire mesurant la fréquence de participation à des activités mentales stimulantes (lire le journal, écrire des lettres, fréquenter une librairie, et jouer à des jeux comme aux échecs ou aux dames). La fréquence de ces activités mentales était notée de 1 (une fois par an ou moins) à 5 (tous les jours ou presque). Résultat : la participation à des activités mentales stimulantes et les fonctions cognitives déclinent à des vitesses similaires au fil des ans. Le niveau d’activité mentale dans une année donnée prédit le niveau de la fonction cognitive globale dans l’année suivante, mais ne prédit pas le niveau ultérieur de participation aux activités mentales. « Ces résultats suggèrent donc une relation de cause à effet : le fait d’être mentalement actif entraîne une meilleure santé cognitive dans la vieillesse. ».
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