CE NOUVEAU SYSTÈME D’IMAGERIE EOS 2D/3D ultra basse dose, fondé sur des technologies brevetées de détection des particules, issues des travaux de George Charpak (prix Nobel 1 992) et développé par la société EOS imaging, permet par un mécanisme de balayage de deux capteurs simultanés d’images, l’un pour l’image de profil, l’autre pour l’image de face de réaliser la radiologie du patient sur toute sa hauteur.
Les clichés obtenus en 2D en 20 secondes peuvent ensuite bénéficier sur la console SterEOS d’une modélisation en 3D du squelette. Ainsi avec EOS et sterEOS, on obtient automatiquement les paramètres cliniques relatifs à l’anatomie du patient grâce au calcul, réalisé en temps réel, de près de 100 paramètres tridimensionnels de position et de forme de la structure osseuse.
Rapide.
Avec de très faibles doses d’irradiation, une rapidité de l’obtention des résultats 4 minutes contre 12 à 30 minutes dans des technologies concurrentes, les bénéfices de ce nouveau système d’imagerie, déjà implanté en France dans une vingtaine de centres et utilisé en routine dans 10 pays européens, aux Etats-Unis, au Canada, sont multiples.
Les pathologies rachidiennes constituent une des indications principales du système EOS tant pour le suivi des affections rachidiennes au cours de la croissance et du vieillissement, que pour l’établissement des bilans pré opératoires et pour le suivi postopératoire. Sur ce dernier point EOS permet notamment d’étudier l’équilibre global et les compensations immédiates ou à long terme dans lesquelles le rôle du bassin de la situation spatiale du bassin est primordial. La position fonctionnelle debout du patient lors de l’examen permet d’apprécier avec précision la moindre déformation du genou, des hanches, des pieds. Le retentissement des altérations morphologiques et fonctionnelles du squelette sur le rachis est bien mis en évidence (et viceversa). Les images fournies par ce système autorisent la réalisation d’implantations prothétiques très adaptées et permettent une évaluation des résultats avec une irradiation minimale.
Ce système peu irradiant s’avère particulièrement utile dans le cas de scoliose chez les enfants (3 % d’entre eux sont concernés). Ces pathologies nécessitent un nombre important de contrôles radiologiques, néfastes sur des sujets en pleine croissance. Chez les personnes âgées chez qui la dégénérescence rachidienne (déshydratation des disques et perte de leur hauteur) conduit à des pathologies déformatives importantes, nécessitant des interventions chirurgicales avec pose de prothèses, EOS permet une analyse globale, précise de chaque patient en positions fonctionnelles (debout et assis) avant les interventions et a permis de réduire le nombre des échecs.
Rappelons que les pathologies rachidiennes (sciatique, arthrose vertébrale, rhumatismes inflammatoires ..) concernent 8 millions de personnes en France, tous âges confondus. L’arthrose touche notamment plus de la moitié des patients de plus de 65 ans et 85 % des plus de 70 ans.
D’après une conférence de presse organisée par EOS imaging avec parmi les intervenants le Pr Jean-Charles Le HUEC (orthopédiste CHU Bordeaux) et le Dr Morvan (radiologue cabinet d’imagerie médicale Léonard de Vinci Paris)
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