Douleurs liées aux soins : Pacidol
La douleur liée aux soins, notamment à la vaccination qui est la première cause de douleur iatrogène chez le nourrisson, est une source d’anxiété et de détresse. Plusieurs sociétés savantes ont émis des recommandations préconisant notamment le recours à des moyens non pharmacologiques ayant fait la preuve de leur intérêt dans ce contexte chez le nouveau-né et le nourrisson : solutions sucrées, succion de tétine, utilisation de l’allaitement maternel.
Dans ce contexte, les Laboratoires Biocodex ont mis au point Pacidol, qui se présente sous la forme d’une sucette dotée d’un réservoir vissable intégré et de 10 unidoses d’une solution de saccharose à 24 %, concentration qui a fait la preuve de son efficacité. Pacidol doit être administré 2 min avant le geste douloureux. La succion est maintenue pendant toute la durée du soin, même si le nourrisson a bu toute la solution. L’administration peut être renouvelée jusqu’à six à huit fois par 24 heures.
Bronchiolites : CASTOR et HIBOU.
Voici deux études portant sur l’hospitalisation pour bronchiolite sans dysplasie bronchopulmonaire. Première étude : CASTOR, chez des prématurés et des enfants à terme, âgés de 6 mois au cours de l’épidémie de VRS 2008-2009. Les premiers résultats montrent que les grands prématurés ont quatre fois plus de risque d’être hospitalisés pour bronchiolite à VRS que des enfants nés à terme. La deuxième, HIBOU, vise à connaître l’impact de l’hospitalisation des nourrissons sur les parents. Premières conclusions : l’impact de l’hospitalisation est multidimensionnel et persistant ; il est le même pour les parents de nourrissons nés à terme, prématurés et/ou avec une cardiopathie congénitale.
Une Web conférence sur l’asthme avant 3 ans
En partenariat avec la Société pédiatrique de pneumologie et allergologie (SPA), GSK a souhaité sensibiliser le corps médical au diagnostic et à la prise en charge de l’enfant asthmatique lors de la première Web conférence « Asthme pédiatrique ». La définition, selon la HAS, de l’asthme chez l’enfant de moins de 3 ans a été rappelée : « Tout enfant de moins de 3 ans dont la respiration est sifflante au moins 3 fois depuis la naissance doit être considéré comme asthmatique. » Ont également été rappelées : l’importance d’une toux nocturne, de la radiographie thoracique de face et la place du traitement de fond qui repose sur les corticoïdes inhalés avec chambre d’inhalation. Le salbutamol en préventif est également intéressant chez des enfants qui présentent des crises d’asthme dans certaines situations (rhume).
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
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Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024